La Chartre

La nouvelle Charte d’orientation du sport à Nanterre

  • Préambule
  • Je signe
  • Appel à projets
  • Sport et handicaps

Le Sport à Nanterre : voir la chartre & Appels à projets

APPEL A PROJETS

Des engagements

Des engagements, aussi forts et ambitieux soient-ils, ne prennent tout leur sens que dans leur mise en œuvre concrète.
Cette charte s’applique ainsi à définir les conditions de cette mise en œuvre.

Concrétiser les engagements

Pour concrétiser les engagements nés des ateliers et impliquer les acteurs locaux dans ces derniers, un système d’appel à projet par thématique va être mis en place. Pour rédiger, choisir les projets et veiller au bon déroulement de ces derniers, une commission sera créée et sera composée de trois membres de la ville, dont l’élue au sport, trois membres de l’OMEPS, dont le président, et enfin trois sportif-ves nanterrien-nes.

À quel rythme ?

Une thématique par appel à projets et un appel à projets par saison sportive, afin de mettre à l’honneur durant toute une saison, une pratique spécifique.

Les conditions

Pour qu’un projet soit recevable il doit :
1- Être pérenne sur l’ensemble de la saison et, idéalement, au-delà de la saison en cours ;
2 – Être innovant au sein du club et visible à l’échelle de la ville ;
3 – Être réalisable,notamment sur le plan financier, même s’il n’est pas retenu et récompensé dans le cadre de l’appel à projets.

LA CHARTRE

Sport au Féminin

La place croissante des pratiquantes féminines est l’une des principales évolutions du sport à Nanterre. Entre 2006 et 2015, en prenant l’exemple de l’Entente sportive de Nanterre (ESN) qui a enregistré une progression de 33% du nombre de licenciées pour atteindre 3 826 adhérentes. La création d’une section féminine à l’AJSCN ainsi qu’au encore au Racing Nanterre Rugby, qui sont des sports encore très masculins, renforce ce constat à l’échelle de Nanterre.

Etats des Lieux

Toutefois, la pratique féminine reste encore minoritaire par rapport à la pratique masculine. Des freins à la féminisation de certaines disciplines traditionnellement réservées aux hommes existent et persistent à Nanterre mais également d’une manière plus globale. Nous relevons néanmoins à Nanterre des efforts notoires pour certains sports comme la boxe, le football ou le rugby ; c’est un mouvement qu’il faut accompagner et amplifier.
Un autre frein important au développement du sport féminin est la difficile compatibilité entre une pratique régulière et les contraintes familiales auxquelles sont confrontées nombre de femmes quand elles deviennent mères de famille. Mais le changement de statut familial n’est pas le seul facteur, puisqu’on constate notamment dans les quartiers populaires que les jeunes filles qui pratiquent une activité sportive, ont tendance à arrêter plus rapidement. La liste n’est pas exhaustive, mais cette charte entend agir autant que possible sur ces multiples freins en étroite concertation avec les acteurs du mouvement sportif Nanterrien.

Les Engagements

1 • Lancer un appel à projet à destination des associations sportives nanterriennes sur la thématique du sport au féminin, en aidant à la mise en œuvre du(es) projet(s) le(s) plus utile(s) et innovant(s) ;

2 • Promouvoir un plus grand nombre de femmes en tant qu’éducatrices sportives, arbitres et dirigeantes des clubs ;

3 • Accorder une place plus importante au sport féminin
dans les medias et notamment les médias locaux, dont
le magazine municipal avec par exemple une rubrique récurrente sur le sport féminin pour le valoriser ;

4 • Promouvoir des équipes ainsi que des séances d’entrainement mixtes, source de motivation et de progression ;

5 • Mettre en place des mesures favorisant l’inscription
des jeunes filles dans les clubs avec par exemple une réduction du montant de l’adhésion pour la première saison d’inscription ou bien en bénéficiant du parrainage d’une personne déjà licenciée dans le club ;

6 • Impliquer et accorder d’avantage de visibilité aux athlètes féminines lors des manifestations sportives sur la ville ;

7 • Proposer des mesure innovantes favorisant la pratique sportive des parents, et plus particulièrement des mères avec la mise à disposition par le club d’une « garderie sportive » pour les enfants encadrée par un éducateur ou bien par roulements entre parents ;

8 • Proposer des ateliers de sensibilisation à lapratique féminine dans le cadre du sport scolaire et des activités périscolaires (Après l’école), dès l’école maternelle.

9 •  Encourager les clubs nanterriens à organiser des « journées copines » à l’instar de ce que propose le Racing club Nanterre. Le temps d’une journée d’initiation, une joueuse licenciée vient accompagnée d’une amie afin de l’initier et lui faire découvrir cette pratique sportive.
Elle pourra par la suite s’inscrire si elle le souhaite ;

10 •  Proposer des interventions d’athlètes féminines de haut niveau auprès des jeunes sportives de la ville, comme facteur d’exemplarité et d’identification ;

11 •  Donner le nom d’athlètes célèbres à un ou plusieurs équipements sportifs de la ville, notamment ceux qui ne portent pas encore de noms propres et ont des dénominations « neutres ».

Témoignage

ANISSA MEKSEN,
Championne du monde de boxe Thaï

J’ai commencé la boxe à l’âge de 12 ans sous l’influence de mon petit frère Mehdi et depuis c’est une véritable passion. Dès ma première année de pratique, j’ai été championne de France et depuis mon objectif était clair : devenir championne du monde et pourquoi pas la plus titrée de l’histoire. Je suis fière de représenter la gente féminine dans cette pratique qui est la boxe thaï. Par ma persévérance, ma ténacité, ma rigueur, mon goût du travail bien accompli et mon courage aujourd’hui, avec 11 titres de championne du monde toutes catégories confondues, je suis une femme heureuse et fière de mon parcours. Le sport est pour moi une véritable passion et La boxe est actuellement mon métier. Avec Benoît mon entraîneur manager, nous travaillons beaucoup sur mon image afin de développer ma popularité. Il a énormément contribué à ma réussite et a fait de moi La championne que je suis. Le succès n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé de la réussite. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez.

Sports & Handicap

La pratique du sport pour une personne en situation de handicap, comme pour tout individu, représente un moyen d’intégration et d’épanouissement physique et psychologique important.

Les Engagements

• Prendre en compte les attentes et besoins des personnes en situation de handicap en allant à leur rencontre et en développant la concertation avec l’ensemble des associations et des associations handisport ainsi que des élu(e)s et des services municipaux concernés ;

• Poursuivre la mise en accessibilité des équipements sportifs municipaux. L’adaptabilité de ces équipements doit pouvoir être envisagée en fonction du handisport qui pourrait y être pratiqué, tout en sachant que les usages de chaque équipement peuvent évoluer dans le temps ;

• Au-delà des installations elles-mêmes, les difficultés de praticabilité sont aussi présentes sur les trajets entre le domicile et les équipements sportifs.
> L’ensemble des collectivités, qu’il s’agisse de l’Etat, de la Région, du Territoire (Paris Ouest La Défense), ou du Département doivent contribuer, avec la Commune, aux financements des travaux visant à développer les modes de transport en commun à Nanterre, qui vont dans le sens de l’intérêt général et favorisent l’égalité pour tous ;

• Faciliter la présence de personnes en situation de handicap dans toutes les instances dirigeantes des clubs ;

• Militer au sein du P.O.L.D. pour la création au minimum d’un club handisport par commune du territoire ;

• Développer des formations spécialisées pour les éducateurs sportifs et des sensibilisations pour les accompagnant-es bénévoles ;

• Favoriser l’accès dans tous les clubs sportifs municipaux et aux grandes manifestations sportives de la ville aux personnes en situation de handicap, permis par une collaboration pérenne avec l’ensemble des acteurs concernés ;

• Réaliser un document cartographique indiquant les équipements sportifs, les lieux de pratique libre et les réseaux de déplacements doux entre ces derniers et le réseau de transports en commun (SNCF et RER, Bus et Tramway).

Témoignage

LAETITIA BERNARD
Journaliste et cavalière de saut d’obstacles depuis l’âge de 13 ans, Laetitia Bernard est née non-voyante.
Six fois championne de France de sauts d’obstacles handisport
Travaille à Radio France

Petite, j’ai eu la chance de pouvoir pratiquer des sports dans des clubs (ordinaires) à proximité de chez mes parents, lorsque cela était possible, les moniteurs n’hésitaient pas à m’inclure dans un groupe d’enfants voyants, mais j’avais aussi des cours particuliers de manière à adapter certains exercices, et à me faire progresser.

Idéal pour se sentir «comme les autres», se faire des amis, se détendre, mais aussi acquérir de plus grandes capacités motrices, bref, être bien dans sa tête et dans son corps. Plus tard, lorsque j’ai fait beaucoup de compétition, j’ai travaillé avec des professionnels qui entraînaient aussi bien des cavaliers handicapés que valides. En sauts d’obstacles, j’avais en plus la chance de pouvoir concourir chez les valides, avec une dérogation, le cavalier guide était autorisé sur la piste. Cela m’a permis de me dépasser sur le plan sportif, mais aussi tout simplement de partager de bons moments avec d’autres cavaliers de mon écurie, puisque nous pouvions concourir tous ensemble. Je pense sincèrement que la pratique du sport est un exceptionnel vecteur de bien-être physique et mental, dont chacun peut profiter.

Etat des lieux

Par ailleurs, la pratique d’une activité physique est reconnue pour ses multiples bénéfices sur la santé, en luttant notamment contre les pathologies liées à la sédentarité. Le droit au sport et aux activités physiques est une mesure de justice sociale. Sa mise en oeuvre doit permettre aux personnes en situation de handicap d’avoir un accès identique à celui des personnes valides, par l’accessibilité à l’ensemble des dispositifs et équipements, y compris dans la pratique d’activités physiques et sportives, dans les clubs et associations.

Sport et Territoire

La région Île-de-France subit une profonde mutation institutionnelle (suppression des communautés d’agglomération de la petite Couronne et création de nouveaux territoires intercommunaux, création de La Métropole du Grand Paris, la réorganisation et le transfert des compétences de chaque collectivité) qui a logiquement un impact sur les activités et équipements sportifs du territoire.

Les Engagements

1 • Créer au sein de l’OMEPS un « observatoire des pratiques » pour les répertorier, identifier les lieux utilisés, appréhender les nouvelles tendances et les besoins qu’elles génèrent. Solliciter l’expertise d’associations locales pour anticiper les besoins de pratiques nécessitant un encadrement et un équipement spécifique (parkour, échasses urbaines) ;

2 • Saisir l’opportunité de ces pratiques pout recréer des liens avec les jeunes habitants des différents quartiers (animations, rencontres) ;

3 • Afin de créer des liens entre sport encadré et pratique libre, organiser des rencontres entre joueurs pratiquant la même discipline comme le foot ou le basket, mais aussi d’autres activités comme les sports de glisse skate/roller/trottinettes et BMX. Engager la même dynamique autour de la pratique plus accessible à tous comme la pétanque, le molki , le cube, etc.;

4 • Créer ou utiliser des évènements sportifs ouverts à toutes et à tous, sportifs inscrits en clubs ou pratiquants libre, de tous âges pour rassembler le monde sportif dans sa diversité et promouvoir les bienfaits et valeurs de la pratique sportive ;

5 • Inciter les collectivités (communes et territoire) à favoriser la création d’équipements sportifs qui ne soient pas dédiés à une seule discipline, à l’instar du parc d’activités Paul-Vaillant-Couturier rassemblant un skate park, un terrain de foot/basket, un boulodrome et un espace pour les familles. Cet équipement favorise la diversité des usages et la mixité des pratiquants ;

6 • Réaliser un document cartographique indiquant les équipements sportifs, les lieux de pratique libres et les réseaux de déplacements doux entre ces derniers et le réseau de transports en commun (SNCF et RER, bus et tramway).

Témoignage

JEAN DI MEO
Président du CDOS 92
Président du CD Clubs Omnisports 92

Le sport se trouve dans un moment charnière. Alors que la carte territoriale a été modifiée, des interrogations et des ambiguïtés viennent bouleverser le paysage institutionnel départemental.

Les mutations que nous traversons font qu’il faut apporter des réponses neuves et radicales au champ sportif qui doit pouvoir trouver sa place dans ce nouvel ensemble. Ces transformations exigent une clarification des compétences qui permettront d’obtenir des réponses efficaces aux besoins des clubs sportifs. Actuellement, pour la grande majorité de nos clubs, le premier partenaire est la commune. Or, l’intercommunalité tend à devenir l’échelon de gestion de proximité. Cela suppose le transfert de nouvelles compétences et la définition de nouveaux périmètres plus homogènes fondés sur le bassin de vie. Pour aborder cette transition, nous devons mener une réflexion commune autour d’un projet sportif à l’échelle de chacun de nos territoires qui exige des procédures, des mutualisations qui doivent tenir compte de toutes les identités, les pratiques, les publics. À nous de nous faire entendre pour faire valoir nos choix et nos aspirations.

Etat des lieux

Si l’échelon régional peut présenter un réel aspect fédérateur, l’échelon de proximité via la commune demeure le principal fournisseur en termes d’offre et de projets. Le sport local s’appuie sur trois piliers : d’un côté les services municipaux, de l’autre, le club omnisports et les associations. À Nanterre, cette coopération sur le territoire communal et intercommunal est largement favorisée par l’office municipal d’éducation physique et du sport (membre de l’office départemental des offices des sports du 92).

Il apparaît désormais nécessaire de développer des actions de coopération au-delà des «frontières» communales : avec des villes voisines et leurs associations, mais aussi avec des partenaires venant d’univers différents (fédérations sportives et établissements scolaires par exemple).

Cette volonté pourrait s’appuyer sur des initiatives existantes mais également sur des opportunités fédératrices comme la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 (dont Nanterre sera l’un des sites hôtes avec la U Arena).

Ces enjeux doivent également prendre en compte des problématiques environnementales et sociales en favorisant les déplacements et en facilitant la participation des publics, et plus particulièrement ceux issus des quartiers populaires.

Sport, société et cultures urbaines

La pratique sportive est un levier important en termes d’éducation et d’inclusion sociale. Depuis l’olympisme moderne initié par Pierre de Coubertin en 1896, elle véhicule également des valeurs humanistes comme la tolérance (et donc le rejet de toute forme de discrimination), l’esprit d’équipe et la solidarité.

Les Engagements

1 • Créer au sein de l’OMEPS un « observatoire des pratiques » pour les répertorier, identifier les lieux utilisés, appréhender les nouvelles tendances et les besoins qu’elles génèrent. Solliciter l’expertise d’associations locales pour anticiper les besoins de pratiques nécessitant un encadrement et un équipement spécifique (parkour, échasses urbaines) ;

2 • Saisir l’opportunité de ces pratiques pout recréer des liens avec les jeunes habitants des différents quartiers (animations, rencontres) ;

3 • Afin de créer des liens entre sport encadré et pratique libre, organiser des rencontres entre joueurs pratiquant la même discipline comme le foot ou le basket, mais aussi d’autres activités comme les sports de glisse skate/roller/trottinettes et BMX. Engager la même dynamique autour de la pratique plus accessible à tous comme la pétanque, le molki , le cube, etc.;

4 • Créer ou utiliser des évènements sportifs ouverts à toutes et à tous, sportifs inscrits en clubs ou pratiquants libre, de tous âges pour rassembler le monde sportif dans sa diversité et promouvoir les bienfaits et valeurs de la pratique sportive ;

5 • Inciter les collectivités (communes et territoire) à favoriser la création d’équipements sportifs qui ne soient pas dédiés à une seule discipline, à l’instar du parc d’activités Paul-Vaillant-Couturier rassemblant un skate park, un terrain de foot/basket, un boulodrome et un espace pour les familles. Cet équipement favorise la diversité des usages et la mixité des pratiquants ;

6 • Réaliser un document cartographique indiquant les équipements sportifs, les lieux de pratique libres et les réseaux de déplacements doux entre ces derniers et le réseau de transports en commun (SNCF et RER, bus et tramway).

Témoignage

LYDIA MARTINS VIANA
Coprésidente FSGT

«Création collective, instinctive, continue, dynamique grandiose de l’imaginaire, le sport traverse avec assurance l’histoire des peuples et n’a pas été inventé, au cours des âges, sur décision des princes, ou recommandation des philosophes. Il est vivant, populaire, spontané. Il est émotion, il est passion».Cette citation de Bernard Jeu – qui fut dirigeant sportif et philosophe – résume à merveille la pratique sportive : profondément culturelle car enracinée dans une longue histoire humaine et sociale ; vivante car en perpétuel mouvement. Les clubs sportifs sont essentiels à la vie de la cité car ils sont autant d’espaces de citoyenneté et de fraternité. Toutefois, les pratiques urbaines invitent à encourager d’autres formes de vie associative, plus souples, moins contraignantes mais tout autant exigeantes sur le plan des contenus, de la progression et de la participation de toutes et tous. L’idée d’organiser des rencontres sportives et festives entre l’ensemble des pratiquant-es est à encourager, tout comme la conception d’équipements multiactivité qui correspondent bien plus désormais aux besoins de la population.

 

 

Etat des lieux

Ces valeurs sont indissociables du rôle social et éducatif du sport, et doivent ancrer d’avantage leur présence dans le sport en club et dans les pratiques libres (NB : sans adhésion à une structure sportive). Si le sport en club, d’avantage médiatisé, est particulièrement réglementé par ses instances en termes d’organisation et d’équipements (gymnases et stades), a contrario, les pratiques libres se distinguent justement par l’absence, certes, de toute réglementation institutionnelle mais pas pour autant de règles appliquées et transmises par les pratiquants eux-mêmes. En termes d’équipements, c’est naturellement l’espace public qui est privilégié : voirie, trottoirs, pistes cyclables, espaces verts et terrains de proximité. Les pratiques libres (appelées également sports urbains) ont justement connu un développement considérable ces dernières années avec des disciplines comme le street workout , le skate, le street basket, le street football, etc.
Mais elles doivent faire face aujourd’hui à plusieurs problématiques : la juste répartition de l’occupation des équipements dédiés par tous les publics, la progression dans la discipline sans l’apport d’un entraineur, ou encore la qualité des espaces mis à disposition.

Etat des Lieux

Si l’échelon régional peut présenter un réel aspect fédérateur, l’échelon de proximité via la commune demeure le principal fournisseur en termes d’offre et de projets. Le sport local s’appuie sur trois piliers : d’un côté les services municipaux, de l’autre, le club omnisports et les associations. À Nanterre, cette coopération sur le territoire communal et intercommunal est largement favorisée par l’office municipal d’éducation physique et du sport (membre de l’office départemental des offices des sports du 92).

Il apparaît désormais nécessaire de développer des actions de coopération au-delà des «frontières» communales : avec des villes voisines et leurs associations, mais aussi avec des partenaires venant d’univers différents (fédérations sportives et établissements scolaires par exemple).

Cette volonté pourrait s’appuyer sur des initiatives existantes mais également sur des opportunités fédératrices comme la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 (dont Nanterre sera l’un des sites hôtes avec la U Arena).

Ces enjeux doivent également prendre en compte des problématiques environnementales et sociales en favorisant les déplacements et en facilitant la participation des publics, et plus particulièrement ceux issus des quartiers populaires.

Les Engagements

LES ENGAGEMENTS

1 • Prendre en compte les attentes et besoins des personnes en situation de handicap en allant à leur rencontre et en développant la concertation avec l’ensemble des associations et des associations handisport ainsi que des élu(e)s et des services municipaux concernés ;

2 • Poursuivre la mise en accessibilité des équipements sportifs municipaux. L’adaptabilité de ces équipements doit pouvoir être envisagée en fonction du handisport qui pourrait y être pratiqué, tout en sachant que les usages de chaque équipement peuvent évoluer dans le temps ;

3 • Au-delà des installations elles-mêmes, les difficultés de praticabilité sont aussi présentes sur les trajets entre le domicile et les équipements sportifs.
> L’ensemble des collectivités, qu’il s’agisse de l’Etat, de la Région, du Territoire (Paris Ouest La Défense), ou du Département doivent contribuer, avec la Commune, aux financements des travaux visant à développer les modes de transport en commun à Nanterre, qui vont dans le sens de l’intérêt général et favorisent l’égalité pour tous ;

4 • Faciliter la présence de personnes en situation de handicap dans toutes les instances dirigeantes des clubs ;

5 • Militer au sein du P.O.L.D. pour la création au minimum d’un club handisport par commune du territoire ;

6 • Développer des formations spécialisées pour les éducateurs sportifs et des sensibilisations pour les accompagnant-es bénévoles ;

7 • Favoriser l’accès dans tous les clubs sportifs municipaux et aux grandes manifestations sportives de la ville aux personnes en situation de handicap, permis par une collaboration pérenne avec l’ensemble des acteurs concernés ;

8 • Réaliser un document cartographique indiquant les équipements sportifs, les lieux de pratique libre et les réseaux de déplacements doux entre ces derniers et le réseau de transports en commun (SNCF et RER, Bus et Tramway).

 

 

Témoignage

LAETITIA BERNARD
Journaliste et cavalière de saut d’obstacles depuis l’âge de 13 ans, Laetitia Bernard est née non-voyante.
Six fois championne de France de sauts d’obstacles handisport
Travaille à Radio France

Petite, j’ai eu la chance de pouvoir pratiquer des sports dans des clubs (ordinaires) à proximité de chez mes parents, lorsque cela était possible, les moniteurs n’hésitaient pas à m’inclure dans un groupe d’enfants voyants, mais j’avais aussi des cours particuliers de manière à adapter certains exercices, et à me faire progresser.

Idéal pour se sentir «comme les autres», se faire des amis, se détendre, mais aussi acquérir de plus grandes capacités motrices, bref, être bien dans sa tête et dans son corps. Plus tard, lorsque j’ai fait beaucoup de compétition, j’ai travaillé avec des professionnels qui entraînaient aussi bien des cavaliers handicapés que valides. En sauts d’obstacles, j’avais en plus la chance de pouvoir concourir chez les valides, avec une dérogation, le cavalier guide était autorisé sur la piste. Cela m’a permis de me dépasser sur le plan sportif, mais aussi tout simplement de partager de bons moments avec d’autres cavaliers de mon écurie, puisque nous pouvions concourir tous ensemble. Je pense sincèrement que la pratique du sport est un exceptionnel vecteur de bien-être physique et mental, dont chacun peut profiter.

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